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La dépression

29/9/2022

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Qu'est ce que la dépression ?



La dépression est une maladie qui toucherait, selon la Haute Autorité pour la Santé (HAS) 3 millions de personnes en France et qui deviendra, en 2030 la première cause d'invalidité, selon l'OMS.

Une étude de l'Association de Psychologie Américaine (APA)  indique que 16,6% des individus expérimenteront la dépression au cours de leur vie. 

Elle est mal comprise et nombre de stéréotypes dans le langage commun décrivent une personne atteinte de dépression comme toujours triste ou en conflit avec le monde, ce qui est réducteur et inexact. 

Le DSM-5 (manuel diagnostique) définit plusieurs types de dépressions :
​
  • les troubles dysrégulateurs de l'humeur,
  • la dépression majeure,
  • les désordres dépressifs persistants,
  • les désordres dysphoriques pré-menstruels
  • les désordres dépressifs induits par une médication ou la prise de drogues
  • les dépressions relatives à certaines conditions médicales
  • d'autres dépressions spécifiques ou non-spécifiques

Celles ci peuvent être ponctuelles, suite à un événement particulier ou devenir chroniques, récurrentes, s'installer sur une période plus longue (avec des phases d'améliorations ponctuelles éventuelles).
C'est un quotidien difficile pour l'individu qui vit avec cette condition.


​Les symptômes de la dépressions sont multiples, ce qui explique la prudence des médecins pour effectuer un diagnostique :

  • ​Humeur basse ou dépressive la majorité du temps, presque quotidiennement
  • Perte d'intérêt pour les activités auparavant appréciées
  • Trop ou pas assez de sommeil, troubles du sommeil
  • Difficulté de concentration
  • Fatigue
  • Agitation psychomoteur, inquiétudes
  • Modification de l'appétit ou du poids (sans autre cause physiologique)
  • Sentiments de désespoir ou d'être inutile
  • Tristesse, larmes excessives, engourdissement
  • Idées noires,  attitude suicidaire dans les cas les plus sévères (Numéro Vert 3114, ou https://3114.fr, plus d'infos) 
  • Les symptômes dépressifs causent de la détresse ou des difficultés cliniquement significatives à l'école, au travail ou dans les interactions sociales ou d'autres aires qui demandent de "fonctionner" 
  • D'autres diagnostiques ont été écartés 


​

La parole (se) libère
​


Alors que dans le passé, parler de dépression était honteux, la parole se libère aujourd'hui. Nombre de personnes connues parlent ouvertement des épisodes de dépression qu'elles ont courageusement traversé : 

Selena Gomez,
Justin Bieber,
Lady Gaga...

Certaines des plus grandes oeuvres de ce monde ont été composées par des personnes atteintes de dépression comme :

Virgina Woolf,
Charles Dickens,
Edgar Allan Poe..

De grands décideurs ont souffert de dépression :

Winston Churchill,
Martin Luther King Jr,
Mitterand...

Les personnes touchées par la dépression ne sont pas moins fortes que les autres, elles ont souvent une sensibilité décuplée et des talents exacerbés, des
antennes pour ressentir les choses, les autres, les atmosphères. Ceci étant invisible, difficilement quantifiable et mesurable, dans un monde ou prédomine la force, le tangible, ce qui a besoin de repli, de délicatesse, ou de protection, peut être étiqueté de faible, rabroué, humilié.
​


​

Comment agir ?

​


​Nous l'avons vu, la dépression peut apparaitre à un moment précis :  après un deuil, une rupture, une perte d'emploi..
Lorsque repéré dans le temps et bien traitée, elle pourra n'être qu'un épisode de vie.


Parfois, elle s'installe plus durablement, comme une lame de fond dans la vie des personnes.
Voici certains témoignages que j'a 
recueilli, au fil du temps :

 " Je me demande ce qui ne tourne pas rond chez moi, j'ai l'impression que je dois toujours en faire plus que les autres pour être       accepté.e. "
​

​" Je rentre chez moi et je suis à plat, les autres n'ont pas besoin d'en faire autant que moi pour être bien"
​

"Je lutte chaque jour pour sortir du lit et trouver une motivation, ne pas sombrer"


Les expériences sont différentes selon la sévérité de la condition, mais opèrent sur la personne par des fonctionnement psychiques différents d'une personne qui n'en est pas atteinte.

Dans son témoignage, L. raconte un quotidien qu'elle nomme "fragile", avec des hauts et des bas en dent de scie, récurrents et épuisants.
"Je me sens démunie et perdue, je ne sais plus différencier ce qui est bon pour moi ou non". 
​

Il s'agit de réhabliter la maladie afin que la personne qui la traverse s'affranchisse de la culpabilité ou de la honte qui peuvent y être rattachées et comprenne que ce qu'elle vit est une réaction normale à un stress vécu, intériorisé et réel.
Parfois l'entourage, bien intentionné, prodigue des "bats toi", "ne reste pas si mou", allant jusqu'au "ce n'est pas possible, fais quelque chose". 

​Si ces injonctions fonctionnent lorsqu'une personne traverse une période difficile mais toujours gérable, elle aura suffisamment de résilience pour agir. Mais dans le cas d'une dépression, les essais s'étant souvent soldés par des expériences difficiles ou négatives, ces phrases sont contre productives, on est passé à un niveau supérieur.
Cette personne a besoin de temps, d'espace, et d'acceptation  de ce qui est. Si être isolé peut être délicat pour son équilibre psychique, elle devra être entourée, entendue. 

​Se libérer commence par dire, se dire, la parole est libératrice, elle permet de recréer des maillons dans une chaine parfois interrompue, suite à différents tramas.  Recréer du lien, parler, s'entendre, se reconstruire, autant d'étapes vitales.

La dépression, est parfois confondue avec le burn out mais les symptômes de ce dernier ne sont généralement pas conscients à l'individu qui va être dans le déni alors qu'une personne en dépression se plaindra de son mal être, le reconnaitra, en aura conscience.
Les terrains et facteurs propices au développement de la dépression sont un vaste sujet qui mérite un billet de blogue à lui seul, que je posterai dès que possible.

​

Osez en parler
​
​


​Je dédie ces lignes à toutes les personnes qui font face à la dépression dans leur vie, et particulièrement des états de dépression chronique, souvent depuis longtemps, très longtemps avant d'oser en parler.

J'ai accompagné des personnes qui traversent ces affres de solitude intérieure, même bien entourées, cette noirceur, même en pleine lumière, ce vide, alors que la vie semble les combler avec toutes sortes de merveilles : travail, enfants, amis, conjoint, biens de toutes sortes.. On ne revient pas sans cicatrice d'une période de dépression, mais on peut réapprendre à fonctionner en se sentant - enfin- mieux.

Si vous vous reconnaissez dans ce qui est décrit plus haut, ne restez pas seul. Consultez et faites vous aider. Des solutions existent, la libération de la parole, le cadre de la cure thérapeutique, les autres participants, lors de thérapies en groupe, des outils comme le balayage oculaire, soutiennent et accompagnent votre cheminement.

Si vous décelez dans le comportement d'un de vos proches, des indices qui vous aiguillent vers cette conclusion, osez en parler avec elle.lui. 

Attention aux personnes âgées qui n'en parlent parfois pas, pour ne pas inquiéter l'entourage ou par peur d'être médicalisées.
 
Soyez particulièrement vigilants aux enfants. On ne le répétera jamais assez. En effet, ils sont les plus fragiles et méritent toute notre attention et notre protection.

​La dépression chez l'enfant et l'ado, même si elle est peu diagnostiquée par les médecins avant l'âge de 16 ans, existe malheureusement. Il revient à l'adulte de nommer, d'éduquer, de laisser l'espace à l'enfant pour exprimer ses émotions et ressentis, pour que celui ci puisse se libérer de ce qui est trop lourd. Un enfant qui souffre de dépression devient un adulte qui vit au quotidien avec cette condition.

​
​
​Namasté



Intéressés pour rejoindre un groupe de parole ?
Laissez moi vos coordonnées ICI afin que je puisse l'organiser.


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C'est à vous !

11/11/2021

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Bonjour à toutes, à tous !

Afin de créer un espace plus convivial et permettre d'apporter nos éclairages à chacun, je vous propose de mettre la main à la plume et de partager vos lumières, expériences, intérêts sur le thèmes de la thérapie, la résilience, les neurosciences, la sociologie, des citations etc...

Vous avez aussi la possibilité de laisser un feedback de vos séances - de manière anonyme ou non.

​Par avance MERCI
​

CG Jung

“La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."

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Le couple, un espace pour grandir

9/9/2021

3 Commentaires

 
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​
Deux personnes demandent à travailler sur leur couple lorsque toutes les tentatives qu’elles ont mises en place pour améliorer leur communication  - ou faire passer leurs messages - ont échoué.

La thérapie de couple est un appel à faire vivre cette entité, ce duo. A travers l’autre c’est mon image que je vois. L’autre me renvoie mes limites, mes incohérences, mes failles aussi. Au début de la relation, l’autre me renvoie en général des images positives  et aimantes, qui nourrissent le coeur et l’égo, qui viennent mettre un baume délicat sur les blessures ou qui m’interpellent et me font rire. La phase de lune de miel est propice à cet état de consolidation de cet être naissant, ce couple dont les fondations devront être assez solides pour perdurer dans le temps et faire face aux prochaines étapes de maturation.

Lorsqu’il y a suffisamment de challenges ou de sollicitations dans la vie de chacun, sur le plan du travail, amical, ou si des enfants entrent dans la vie du couple, les occupations permettent de se centrer sur le quotidien, qui est déjà riche et en soi sollicite une attention maximale à l’extérieur de soi, sur l'environnement..

C’est quand le couple entre dans une phase de face à face plus intense, parfois lorsque les enfants atteignent l’adolescence, parfois lorsqu’ils quittent le nid, parfois simplement lorsque les « papillons dans le ventre » du début de relation s’atténuent et laissent place à la découverte de ce que chacun peut offrir par delà cela - c’est à ce moment que le couple découvre ce que chacun y dépose. 

Dans le couple, il est important de pouvoir accueillir l’autre dans son entièreté. Quel drôle de mot.. Etre entier, c’est quoi au juste? Personne ne se pense la moitié d’un être et le revendique souvent à juste titre. Nous sommes bien sur conditionnés à penser que nous sommes des êtres conscients de nos choix, de nos chemins.
Mais en réalité, la majeure partie de nos décisions est largement déterminée par l’enfance que nous avons eue, les soins qui nous été donnés, l’attention qui a été portée à nos besoins. Et le couple est l’espace privilégié pour recréer l’osmose (même dysfonctionnelle) d’un lien primal et venir ce faisant réparer ce qui a été blessé - ou terminer ce qui est resté en suspend.

La thérapie de couple est un chemin vers soi, avec l'autre, ce miroir de nous-mêmes, de nos comportements, de nos peurs, de nos forces aussi. Parfois certains en ressortent grandis, avec plus de compréhension envers eux-mêmes et donc une plus grande capacité à accueillir l’autre. Parfois aussi on s’apprend et on se voit avec toutes nos noirceurs et toutes nos petitesses, nos fragilités mais aussi nos qualités profondes,  toute notre humanité. Pour certains la prise de risque est intolérable et la fuite est inévitable. Pour d’autres, l’amour, l'accueil, viennent grandir encore un peu l'espace de leur coeur et la place qu’ils s'offrent et viennent partager avec leur partenaire.

​Il n’y a cependant jamais de perdants. Car chaque pas, même minime, vers la libération des shémas répétitifs et destructeurs, mène vers leur résolution.

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Laisse partir ceux qui ne sont pas prêts à t'aimer..

3/10/2020

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Voici un très beau texte de l'acteur Anthony Hopkins que je dédie à quelques uns de mes clients et à tous ceux qui se reconnaitront. Il illustre cette transition, si difficile parfois, d'acceptation et de deuil d'une idée, d'un amour qui semblait partagé, d'un temps qui "aurait du"  durer toujours...

​Laisse partir les gens qui ne sont pas prêts à t'aimer !
C'est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie, et elle sera aussi la plus importante : arrête de donner ton amour à ceux qui ne sont pas prêts à t'aimer.
Arrête d'avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer.
Arrête d'apparaître pour les gens qui sont indifférents à ta présence.
Arrête d'aimer les gens qui ne sont pas prêts à t'aimer.
Je sais que ton instinct est de tout faire pour gagner les bonnes grâces de tous ceux qui t'entourent, mais c'est aussi l'impulsion qui te volera ton temps, ton énergie et ta santé mentale, physique et spirituelle...
Quand tu commences à te manifester dans ta vie, complètement, avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à te trouver à cet endroit de pur sincérité...
Ça ne veut pas dire que tu dois changer ce que tu es.
Ça veut dire que tu dois arrêter d'aimer les gens qui ne sont pas prêts à t'aimer.
Si tu es exclu(e), insulté(e) subtilement, oublié(e) ou facilement ignoré(e) par les personnes à qui tu offres ton temps, tu ne te fais pas une faveur en continuant à leur offrir ton énergie et ta vie.
La vérité, c'est que tu n'es pas tout le monde...
Et que tout le monde n'est pas pour Toi...
C'est ce qui rend ce monde si spécial, quand tu trouves les quelques personnes avec qui tu as une amitié, un amour ou une relation authentique...
Tu sauras à quel point c'est précieux...
Parce que tu as expérimenté ce qui ne l'est pas...
Mais plus tu passes de temps à essayer de te faire aimer de quelqu'un qui n'en est pas capable...
Plus tu perds de temps à te priver de cette même connexion...
Il y a des milliards de personnes sur cette planète, et beaucoup d'entre elles vont se retrouver avec toi, à leur niveau, avec leur vibration, de là où elles en sont...
Mais ...
Plus tu restes petit(e), impliqué(e) dans l'intimité des gens qui t'utilisent comme un coussin, une option de second plan, un(e) thérapeute et un(e) stratège à leur guérison émotionnelle...
Plus de temps tu restes en dehors de la communauté que Tu désires.
Peut-être que si tu arrêtes d'apparaître, tu seras moins recherché(e)...
Peut-être que si tu arrêtes d'essayer, la relation cessera...
Peut-être que si tu arrêtes d'envoyer des textos, ton téléphone restera sombre pendant des jours et des semaines...
Peut-être que si tu arrêtes d'aimer quelqu'un, l'amour entre vous va se dissoudre...
Ça ne veut pas dire que tu as ruiné une relation !
Ça veut dire que la seule chose qui tenait cette relation était l'énergie que TOI et TOI SEUL(E) engageais pour la maintenir à flots.
Ce n'est pas de l'amour.
C'est de l'attachement.
C'est vouloir donner une chance à qui n'en veut pas !
La chose la plus précieuse et la plus importante que tu as dans ta vie, c'est ton énergie.
Ce n'est pas que ton temps puisqu'il est limité...
C'est ton énergie !
Ce que tu donnes chaque jour est ce qui se créera de plus en plus dans ta vie.
C'est ceux à qui tu donneras ton temps et ton énergie, qui définiront ton existence.
Quand tu te rends compte de ça, tu commences à comprendre pourquoi tu es si impatient(e) quand tu passes ton temps avec des gens qui ne te conviennent pas, et dans des activités, des lieux, des situations qui ne te conviennent pas.
Tu commenceras à réaliser que la chose la plus importante que tu peux faire pour ta vie, pour toi-même et pour tous ceux que tu connais, c'est protéger ton énergie plus farouchement que n'importe quoi d'autre.
Fais de ta vie un refuge sûr, dans lequel seules les personnes "compatibles" avec toi sont autorisées.
Tu n'es pas responsable de sauver les gens.
Tu n'es pas responsable de les convaincre qu'ils doivent être sauvés.
Ce n'est pas ton travail d'exister pour les gens et de leur donner ta vie, petit à petit, instant après l'instant !
Parce que si tu te sens mal, si tu te sens dans le devoir, si tu te sens obligé(e), tu es la racine de tout ça par ton insistance, en ayant peur qu'ils ne te rendent pas les faveurs que tu leur as accordées...
Il est de ton seul fait de réaliser que tu es l'aimé(e) de ton destin, et d'accepter l'amour que tu penses mériter.
Décide que tu mérites une amitié réelle, un engagement véritable, et un amour complet avec les personnes qui sont saines et prospères.
Puis attends... juste pour un moment...
Et regarde à quel point tout commence à changer..."

​Anthony Hopkins

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Les Pères

21/6/2020

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​Pour la psychanalyse, l'acte d'engendrer ne fait pas d'un homme un père. C'est lorsqu'il assume la fonction paternelle, qu'il donne son nom, qu'il incarne la Loi, qu'il le devient : par la parole.

Lacan disait :

"Un bon père est un père sévère qui persévère".


Pour ceux qui ouvrent leur propre livre d'histoire et vont revisiter leur enfance, les joies comme les blessures apparaissent et de mon expérience, le lien au père, même inexistant n'est jamais anodin. 

A tous les pères à qui les mères n'ont pas donné la place, et puis à ceux qui ont choisi de ne pas la prendre, à ceux qui se sont sentis piégés, à ceux qui se disent qu'ils ont tout raté comme à ceux qui ont essayé de tout donner pour garder un équilibre et une présence à leurs enfants, à tous les pères de coeur enfin, ce jour nous vous honorons.


Une scène de Marius de Marcel Pagnol pour illustrer magistralement ce qu'est un père :

Marius veut enlever Panisse, l'enfant qu'il a fait à Fanny mais qu'il n'a pas élevé..
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Les Mères

7/6/2020

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Nous savons que la période de l'enfance a un rôle prépondérant sur le développement psychologique de l'individu. Enfance qui démarre à vrai dire dès les premiers instants de formation de la vie, dans le ventre maternel. Le contact avec la mère est le premier port d'attache, le lieu ou toutes nos cellules ont trouvé refuge pour se développer et se reproduire jour après jour, dans le silence aquatique de la matrice. L'enfant dès lors ressent tout ce que sa mère ressent, il vit dans et à travers elle, en tant qu'individu propre, mais baigné dans son corps physique comme dans ses émotions. Il la ressent mieux que personne. Les empreintes pré-natales se forment tout au long de cette période, positives ou non.

Lorsqu'en séance nous parlons des mères, chacun rapporte son histoire personnelle, unique et le lien tissé à la mère sera toujours fort, qu'il soit dans un lien d'amour fusionnel, dans un rejet de cette femme qui a été perçue comme néfaste ou blessante, ou dans une neutralité, qu'elle soit paisible et libérée ou qu'elle permette de repousser l'échéance de savoir ce qu'on ressent vraiment à plus tard - ou parfois idéalement jamais. Le retour à la Mère, à ce qui a été vécu avec elle, en son sein, durant les premières années, la reconnection à ce temps là peut être appréhendée comme douloureuse mais comment savoir ce qu'on a laissé sur le chemin, sans y être retourné ?

En ce jour de fête des Mères, certains regardent de l'autre coté et "oublient", d'autres se précipitent à l'échoppe du fleuriste et passent chez leur mère pour un temps privilégié. Ce que nous faisons est certes important, mais c'est l'intention qui nous motive qui nous éclairera sur où nous en sommes par rapport à elle et par rapport à soi.

Nos mères sont nos premiers Maîtres. Les maîtres ne sont pas toujours ceux qui nous "brossent" dans le sens du poil. Ce sont aussi ceux qui nous mettent face à la réalité de ce qui est. Ce qui est pour elle, à ce moment là. Sans fioriture, sans fards, sans dentelle, pour revenir à l'essentiel.  Bonne fête à toutes les Mères !
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