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Un petit post en ce début d'été pour aborder la résistance.. Mais comment la reconnait on?
La résistance est cette force psychique qui nous pousse à ... surtout ne rien changer! Elle va agir de plusieurs manières : en nous dissuadant de prendre de nouvelles résolutions, en nous faisant ressentir de la peur ou même des inconforts physiques. Brefs, la résistance.. porte bien son nom! Comment dépasser mes résistances ? En abordant le changement. Et c'est souvent tout notre être, psychique et somatique, qui frémit. Et pour cause: cela revient à devenir l'explorateur de nouveaux horizons et d'envisager de nouveaux scénarios de vie. Pour le meilleur, cela va sans dire, sinon autant ne rien tenter! Je veux changer mais.. pas vraiment Et c'est là qu'entre en jeu la résistance. Elle travaille l'individu au corps pour garder intact ce qui est connu et qui forcément, rassure. C'est elle qui fait qu'on rate un rendez vous pris de longue date, qu'on arrive en retard alors qu'on était préparé bien à l'avance et qu'on prend le tram qui mène à A alors qu'on souhaitait aller vers B. Que faire alors? Prendre du recul, se poser les bonnes questions et au final apparaît parfois ce qu'il est dans certains cas difficile d'admettre .. l'évidence. Une fois repérée, la résistance peut être reconnue et travaillée et devient alors un merveilleux outil de connaissance de Soi. Bel été à tous!
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Toutes les règles, ce que les parents, la société, nos professeurs, nos communautés nous enseignent .. nous sert depuis l’enfance de repères pour toutes nos prises de décisions. Nos cerveaux ultra perfectionnés déterminent en un instant la décision qui sera la plus appropriée dans une situation donnée. Cela constitue une base de référence solide et saine dans le meilleur des cas et couche après couche, nos validations constantes, accréditent nos automatismes de pensées. La thérapie est le grand ménage de nos systèmes de croyances Bien que de nombreux paramètres soient utiles à notre bon fonctionnement et une insertion adaptée dans nos intercommunications, certaines peuvent se trouver obsolètes, inutiles, voire mener à des pertes de temps et d’énergie considérables. Cela peut représenter une charge de travail intense qui peut être décourageante. Le retour à Soi est un cheminement passionnant qui ose de nouvelles perspectives et renouvelle les données.  "Que me soit donnée la force d'accepter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être et la sagesse de distinguer l'un de l'autre."
Marc Aurèle Depuis quelque temps, j'ai proposé aux personnes qui sont passées me voir et qui ont travaillé avec moi, de laisser un commentaire sur ce blog, si elles le souhaitent. Certaines trouvent cela trop intime, d'autres accepter et partagent leur expérience. Je découvre d'enthousiastes messages dans lesquels ils me remercient et j'en suis touchée. J'aime mon métier, les personnes que je découvre dans mon bureau son passionnantes: chacun avec son parcours particulier. Le trait commun à tous ces caractères: la volonté de se dépasser. La quête est la même au final: retrouver/trouver une énergie qui s'est dissipée à un moment sur le chemin. Alors moi aussi, via ce post, je les remercie et leur rappelle qu'aux travers de ces rires, de ces colères, de ces larmes, de tous ces sentiments enfin libérés, le rôle du thérapeute est celui d'accompagnateur et la séance lieu de reconstruction. Il y a aussi des rencontres qui donnent des résultats moins probants. On me demande parfois des chiffres et même s'il est difficile de quantifier, je dirais que pour mon expérience cela représente 5 personnes sur 100. Ce ne sont pas des échecs, simplement des expériences qui n'ont pas encore été probantes. Je crois que les rencontres que nous faisons nous apportent continuellement de quoi grandir et avancer et qu'aucune n'est fortuite. À chacun son moment, l'essentiel pour évoluer est dans l'acceptation de ce qui est et le courage de ne pas baisser les bras. Vous êtes vous déjà dit, en passant devant un endroit familier, que vous ne vous étiez jamais aperçu d'un détail? Faites l'exercice la prochaine fois que vous prenez le train, le vélo ou sur un trajet que vous empruntez régulièrement: arrêtez votre regard sur un point précis, et prenez le temps d'observer ce tableau dans le tableau.
Si l'on avait pris ce détail en photo et qu'on vous avait demandé s'il vous est connu, auriez vous répondu par l'affirmative? Ce qui nous est conscient est en réalité une infime part de ce que nos sens perçoivent. Dans toute évolution, il est nécessaire de se défaire de l'ancien, du révolu, pour adopter ce qui est plus efficace, plus opportun, plus authentique. La démarche de développement personnel inclut cette notion de lâcher prise, que l'on peut comparer à une mue. Ce n'est pas un exercice facile lorsqu'on ressent beaucoup de peurs, d'angoisses, lorsque la vie intérieure est chamboulée. Toutefois ce process est indispensable pour voir sa vie évoluer dans un sens plus positif et harmonieux. Je vois depuis quelques années dans mon cabinet, que les peurs les plus tenaces sont installées souvent depuis l'enfance. Réactivées par des moments et situations similaires -sur un plan émotionnel, elles enferment le sujet qui n'a souvent pour réponse(s) que celle(s) apprise(s) au court du temps, mais qui ne lui permettront pas forcément d'amorcer un changement. Erickson, hypnothérapeute américain, disait que, " à force de faire toujours la même chose, on obtient toujours au final le même résultat" . Cette phrase si pleine de bon sens résume ce qui, invariablement, arrive lorsqu'on répond toujours à la problématique avec les mêmes réactions. Il s'agit donc d'apprentissage et cela ne devient possible qu'a travers l'autre, la communication : une phrase lue qui va résonner en nous, un mot qui va changer notre manière de penser, une thérapie, l'art, un enseignement .. Le lâcher prise s'apprend, c'est la clé qui permet à tant d'autres ressources de se manifester. Alors, prêts à essayer? "Quand j'ai commencé à m'aimer, je me suis libéré de tout ce qui était malsain pour ma santé - nourriture, personnes, objets, situations et tout ce qui mettait mon moral à bas, qui m'éloignait de moi même. Au début, j'ai appelé cette attitude "égoïsme salutaire". Aujourd’hui je sais que c'est l'amour pour soi même." C'est Charlie Chaplin qui a dit ces mots le 16 avril 1969, alors qu'il fêtait ses 70 ans. Dans un monde où le mot "amour" semble devenu désuet, la nature du sentiment, elle, perdure, fondation à toutes les relations. La relation à soi en premier lieu. Elle se construit très tôt : le bébé, durant la gestation, est au contact direct des ressentis de sa mère et vit avec elle, à travers elle, ses émotions. Après le grand chamboulement qu'est la naissance, l'accueil que lui réserve ses parents et son entourage, durant les premiers instants, mois, années de sa vie, vont forger le socle de sa personnalité. Tout au long de sa vie, de ses apprentissages et expériences, chaque personne grandit intérieurement. L'intellect mémorise et tente au mieux de protéger l'individu. Mais c'est le cerveau émotionnel qui est maître à bord, qui va dicter nos comportements, certains à contre courant de notre volonté. C'est en retournant vers ce centre émotionnel que nous pouvons re-trouver l'essence de l'amour de Soi, en harmonie avec une bonne estime de soi, des autres, une volonté de vivre en paix avec soi même et les autres. Si cela fait écho ou vous interpelle, ou simplement pour le plaisir, sentez vous libre de laisser un commentaire! Un site peut sembler statique, pourtant derrière ces pages il y a de la vie, de belles rencontres, des moments de partage, de réparation, de consolidation.  |
