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On a tous entendu parler de ce terme de pervers narcissique. On le craint et on s'en méfie encore d'avantage car il est réputé quelqu'un de sournois et dangereux. On trouve sur Youtube des tas de vidéos qui expliquent comment faire face, répondre ou agir avec un pervers narcissique. J'utilise ici le genre masculin, car il est relaté dans la littérature psychanalytique que ce trait serait joué plus souvent par des hommes, mais il peut évidemment se prêter aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Dans mon cabinet, j'entends souvent des personnes, des femmes en majorité (mais des hommes aussi), me raconter la difficulté qu'elles ont enduré dans une ou plusieurs relations. Elles utilisent alors parfois le terme de pervers narcissique pour décrire ce ou ces compagnons qu'elles décrivent. Essayons un peu d'y voir plus clair. Que signifie ce terme de pervers narcissique ? Une recherche basique sur le net nous décrit un personnage qui a une image dévalorisante de lui même et qui, en résumé, va chercher à redorer son blason en rabaissant une autre personne: il se nourrit, en quelque sorte, de sa position grandissante de dominant. Mais qui voudrait entrer dans une relation où l'un des protagonistes prend le dessus sur nous? Certainement pas moi, êtes-vous sainement en train de vous dire à vous mêmes. Sauf que cela n'est pas aussi simple qu'il n'y parait.. Les jeux et pressions inconscientes à l'oeuvre dans chaque dynamique relationnelle sont très puissantes et leurs buts souvent imperceptiblement flous. Voilà pourquoi, lorsqu'une personne fait une nouvelle rencontre, disons amoureuse, avec un partenaire qui l'attire de manière magnétique, il s'agit souvent de nos chères forces inconscientes qui poussent derrière.. Mais dans quel but alors ? On se rappelle du principe de base : la vie nous pousse à grandir et évoluer, toujours et encore... et oui! Si vous ne faites pas face à votre ombre, elle vous viendra sous la forme de votre destin. » CG Jung Revenons à notre rencontre amoureuse.. Voilà donc qu'après quelques semaines de bonheur, votre partenaire commence à changer, à avoir des comportements plus durs et critiques.. Vous y réagirez peut être avec confiance : "il me dit ça pour mon mon bien, après tout on s'aime etc..". Les témoignages parlent souvent d'un enlisement subtil et difficilement détectable car il s'installe par petites touches. La personne relate alors sa plongée dans les enfers d'une relation insécure et perverse, où l'autre n'a de cesse de rabaisser, comparer et déstabiliser. L'une des difficultés majeures que je perçois dans ces relations est l'incapacité de la personne "piégée" à en sortir. C'est là ou le terme de relation avec un pervers narcissique est pour moi bien trop imprécis: il décrit ce qu'on perçoit de celui qui prend cette position dominante toxique mais cela ne décrit pas la totalité des mécaniques en jeu, ni celle du piégé. En effet, dans chaque communication, il y a au minimum deux unités (même quand je m'introspecte moi même, je me place en tant qu'observateur et observé). Que faire si on se reconnait dans ce qui est décrit là? Première étape, c'est de prendre du recul émotionnellement, parfois s'éloigner physiquement. Les témoignages que j'a recueilli indiquent que ces personnes piégées essaient souvent de rétablir la situation relationnelle et s'accusent de ce qu'elles perçoivent comme un échec. Il semble toutefois que le temps n'arrange rien à la situation et au contraire vient renforcer les liens pathologiques. Face à ce genre de problématique, la raison, le rationnel, n'a souvent que peu de place et il peut s'agir paradoxalement pour la personne piégée, d'une véritable déchirure, que la personne va éviter et repousser. Ce qui renforce l'effet de piège. Les traits pervers, qui peuvent se manifester par des comportements extrêmement cruels et dévastateurs, ne peuvent être cautionnés: si vous ressentez une menace pour votre intégrité ou celles de vos enfants, il convient de vous mettre tous à l'abri (les enfants, comme toujours, sont les victimes co latérales de ces relations toxiques : il convient de leur montrer par des actions réelles de protection, que cela n'est pas tolérable). Il serait donc déjà plus opportun de parler de dynamique perverse narcissique Pour la personne qui est tombée dans ce piège relationnel et veut s'en sortir, où en est déjà sortie, c'est parfois un raccourci tentant de mettre le focus sur l'autre, celui dont les patterns sont les plus visibles, après tout c'est lui le pervers narcissique, il a tous les traits destructeurs. J'invite ceux qui ont su sortir la tête de l'eau et retrouver un rivage sécuritaire à prendre le temps de se poser les bonnes questions: la menace est à distance mais qu'est ce qui fait que JE suis allé(e) dans ces chemins sinueux, qu'est ce que J'ai à guérir chez moi, comment JE me libère et ME protège. Des questions, envie de me donner votre point de vue ou d'échanger? C'est possible en laissant un commentaire ci dessous. En laissant votre mail vous serez averti lorsqu'une autre personne interviendra dans les commentaires :) Namasté
3 Commentaires
Source : https://www.psychologue.net/articles/le-syndrome-du-jumeau-manquant
Article révisé par le Comité Psychologue.net "Selon certains chiffres, dans environ 10 à 15% des cas, les grossesses seraient gémellaires mais l'un des embryons ne survivrait pas ou arrêterait de se développer avant le terme. Le syndrome du jumeau perdu, c'est la souffrance que vit l'autre de cette perte intra-utérine. C'est un psychothérapeute allemand, Alfred Austermann, qui a étudié le sujet en notant qu'il ne parvenait pas à accompagner certaines personnes, qui semblaient bloquées et ne trouvaient la satisfaction dans aucun domaine de leur vie. Selon lui, la perte intra-utérine marquerait fortement les survivant(e)s. Qui sont bien plus nombreux que ce que l'on pense ! Effectivement, on estime qu'un jumeau sur trois disparaît avant la fin du premier trimestre ; que trois sur quatre disparaissent au cours du 2ème mois, et que plus de la moitié disparaissent au cours du 1er mois. D'après certains calculs, il y aurait dans le monde 600 millions de jumeaux survivants, qui portent encore cette souffrance sans forcément comprendre d'où elle peut provenir. Pourquoi ne parle-t-on pas de la perte du jumeau ? C'est un sujet encore compliqué, aussi bien de la part des médecins que de celles des femmes qui y sont confrontées. Tout d'abord, la perte de l'embryon peut passer totalement inaperçue. Des saignements pendant la grossesse sont un signe, mais ils ne sont pas uniquement la marque d'une perte embryonnaire. Seule les échographies peuvent affirmer l'existence ou la perte gémellaire. Ainsi, certain(e)s professionnel(le)s, gynécologues-obstétricien(ne)s ou sage-femmes, préfèrent ne pas en parler aux femmes pour ne pas les inquiéter ou éviter qu'elles ne culpabilisent. Lorsqu'elles le savent, elles n'en parlent pas toujours à l'enfant tout simplement car elles n'en voient pas forcément d'intérêt, ou encore parce que c'est une blessure pour elles qu'elles ne souhaitent pas raviver. Perdre son jumeau avant la naissance : quel impact psychologique ? Ce n'est pas parce qu'on est encore dans le ventre de la mère que la perte d'un frère ou d'une soeur ne nous affecte pas. Le lien qui se créé entre des jumeaux à l'état embryonnaire est fort et intense, aussi bien en raison de la proximité physique que psychique. Alfred Austermann précise qu'il s'agit là d'un traumatisme précoce qui peut impacter la personne tout au long de sa vie et se manifester par diverses problématiques :
Comment dépasser le deuil du jumeau ? Un travail psychologique tourné vers le deuil et l'acceptation est idéal pour guérir le syndrome du jumeau manquant. La thérapie va permettre à la personne de connaître l'origine de son mal-être, d'accueillir ses émotions et de mettre en place des solutions pour avancer dans sa vie. Certaines thérapies sont particulièrement indiquées à ce sujet :
Bonjour,
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